Alors que la crise semble s’installer durablement et à mesure que le marché immobilier se tend pour les propriétaires vendeurs, les taux d’emprunt continuent leur progression. Résultat, la capacité d’emprunt des acheteurs peut s’en trouver significativement impactée.

Concrètement, voyons dans quelles proportions une hausse de taux vient peser sur le pouvoir d’acquisition des candidats acquéreurs avec un exemple simple dans lequel le taux d’intérêt long terme sur 20 ans passe de 1% à 4%. On suppose dans cet exemple que les acquéreurs s’endettent à 35% de leurs revenus conformément aux recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financières (HCSF). On néglige délibérément les frais de mutation et d’assurance emprunteur dont la prise en compte ne modifie pas le raisonnement.

Un couple souhaite financer un bien à 500 000 € et dispose d’un apport de 125 000 €, soit 25 % du montant total du bien. Il devra donc emprunter 375 000 € pour obtenir le total du montant nécessaire à l’achat du bien et souhaite emprunter sur 20 ans. Au taux d’1 % annuel, les mensualités de remboursement s’élèveront à 1 725 €. Avec un taux d’emprunt à 4% annuel, cette même mensualité ne lui permettra d’emprunter qu’un peut moins de 284 663 euros. Ainsi en passant de 1% à 4%, notre couple a vu sa capacité d’acquisition être diminuée de près de 90 000 euros.

En étendant ce constat à l’ensemble des acquéreurs, on peut penser qu’une baisse du pouvoir d’achat généralisée viendra nécessairement se répercuter sur les prix de marché.

Chez Equinimo, nous avons anticipé ce phénomène dès le début la crise en alertant nos clients vendeurs sur l’état et l’orientation du marché afin d’optimiser le prix de vente et de réduire le délai de vente. Côté acheteurs, nous travaillons quotidiennement avec le cabinet Adapto Courtage, qui permet à nos clients acquéreurs d’optimiser leur plan de financement en jouant sur les conditions d’emprunt d’une part et les conditions d’assurance emprunteur d’autre part.